Avec ses 3200 ha, MARIGNY est la plus vaste commune du canton de BEAUVOIR.
Elle en a été longtemps la plus peuplée. Jusqu’en 1934 le village de RIMBAULT dépendait de MARIGNY.
En 936 on nommait notre commune Vicaria Marnianus, au XIIIè siècle, Maréniacum ; en 1260, Margniec et l’appellation définitive de MARIGNY remonte à 1648.
En 1715, MARIGNY comptait cent vingt cinq maisons, trente huit petits domaines et deux gentilhommières.
Avant l’arrivée du phylloxéra, en 1882, sept cents hectares de vigne étaient plantés.
La population chutait brutalement pour passer de 1232 à 967 en 1911 et 615 en 1975.
Quelques info trouvées au fil des pages de la bibliothèque.
Le Grand Mauduit, un très vieux hameau auquel s’attachent diverses légendes de galipotes et de loups garous, était probablement le centre d’un important culte solaire.
En 1250, un nommé De Clervaux, d’une noblesse d’ancienne chevalerie était seigneur du Grand Mauduit. En 1374, Jean De Clervaux, demeurait en son hostel du
Grand Mauduit il était également propriétaire du logis de la Clervaudière d’où son nom.
La maison noble de la Goichère, ancien rendez vous de chasse des seigneurs de Chizé, appartenait en 1625, à Pierre de Granzay. Ses descendants conservèrent le domaine jusque dans les dernières années du XVIII è siècle.
Poivendre, semble tenir son nom de Puy Veneris, (puits de Vénus), déesse de l’amour.
Jacques de l’Abadie demeurant en sa maison de Poivendre fut maintenu noble jusqu’en 1667, le domaine, en 1745, était aux mains de M Viault de la Clervaudière.
Péré et son château. Le village doit son nom au sol très pierreux, Villa Peredius Le château de Péré situé dans un parc boisé date du XVe siècle à la renaissance, il a été agrandi d’une aile et l’on y retrouve des élément du XVIIIe et XIXe siècle. Possédé, au XVe siècle par les Raiole, le domaine passa par mariage aux Goulard. En 1566, Jeanne Goulard l’apporta à César de Fontenelle, seigneur de la Viollière, qui quatre ans plus tard le vendit à Philippe Piet, écuyer, seigneur de Piedefonds (Niort), aujourd’hui le château appartient à Madame Luc Laroche de Saint André descendante du seigneur De Lauzon. La chapelle du château, pendant quelques années, remplaça l’église paroissiale vendue pendant la Révolution.
La Claivaudière. Où les Maboul firent sculpter leur blason sur un linteau de porte appartint également aux de Clervaux, d’où son nom.
D’autres lieux-dits comme « Les Chirons » ont laissé entrevoir des objets mérovingiens et des dizaines de sépultures.